Nous voici arrivés
à la conclusion : Que faire ? Est-ce vraiment une
conclusion sur ce sujet ? Je n’en sais rien ! On verra
bien.
Que faire ? Et
j’ajoutais : que faire si on est tradi ? Je vais reformuler
ma question en la mettant plus générale : Que faire ?
tout court.
Ce que je vais vous
dire, du coup ce ne sont pas des pistes mais une réalité que l’on
doit considérer comme telle sous risque évident de perdre son âme.
Oui oui, je dis bien : de perdre son âme.
Comme vous le
savez, du moins je le suppose puisqu’aujourd’hui on n’est sûr
de rien, comme vous le savez donc, hors de l’Église point de
salut, mais dans le sens où l’entend l’Église, car beaucoup
l’entendent dans leur propre sens qui est soit restrictif soit
tellement élastique que cette maxime n’a plus aucun sens.
Comme vous le savez
encore, pour la conciliaire, tout le monde est sauvé d’office,
dixit François ? Non pas ! Mais saint Jean-Paul II
dans sa première encyclique qui s’appuie là-dessus, comme pour le
reste d’ailleurs, sur Vatican II. Je vous ferais remarquer que ce
seul critère de sa part met en échec sa sainteté et sa papauté,
met en échec en même temps Vatican II qui est sa référence,
Gaudium et Spes en l’occurrence à ce propos. Mais qui a
compris cela ? Seulement mon chat !
La Frat qui est
composée d’hommes très intelligents et très savants comme tout
le monde le sait, doit savoir ce truc. Malgré cela, et c’était en
1979, elle a continué bon pied bon œil à reconnaître le damné
Jean-Paul II comme Pape et elle a même exigé des séminaristes un
serment dans ce sens. Il en est ainsi jusqu’à aujourd’hui, sauf
que le Jean-Paul a été remplacé par Benoît puis par François.
La résistance,
c’est-à-dire ceux qui ont été expulsés de la Frat, reconnaît
elle aussi cette réalité ; elle ne se distingue de sa mère
que par le fait que celle-ci veut rentrer dans le giron et non point
elle : c’est la seule différence, mais autrement, c’est
tout pareil. Et donc la question revient, lancinante : Que
faire ? Voici donc :
1- Si tu es
conciliaire, quitte immédiatement cette secte, car c’est la Grande
Prostituée de Babylone, et si tu y restes, tu périras
infailliblement avec elle. Je parle ici aussi bien aux conciliaires
durs de durs qu’aux ralliés : quittez cette Sodome, sinon
vous éprouverez le sort de Gomorrhe !
2- Si tu es
lefebvriste, soit accordiste, soit neutre, soit résistant, quitte
cette société fondée sur le sable conciliaire : si tu ne le
fais pas, tu périras immanquablement, englouti dans ce sable
mouvant, et ce ne sont pas tes sacrements illicites qui te sauveront,
mais bien plutôt, ils te perdront.
3- Si tu es
sédévac, semper idem, materialiter, formaliter, ou toute autre
chapelle autonome, se disant non-una-cum, éloigne-t’en rapidement
avant que tu ne sois écrasée sous leurs décombres. Ces sociétés
schismatiques ne te sauveront pas.
4- La solution, la
voici : reste catholique ; garde la doctrine ;
ne t’en va pas à droite ou à gauche sous prétexte de recevoir
des sacrements qui sont pour le moins illicites ou pour plusieurs
invalides. N’aie crainte : l’Église reste l’Église et si
tu y demeures, tu ne t’égareras point. Je t’expliquerai ceci
dans ma prochaine intervention (qui ne sera point télévisée !
lol).
GC-l’AV
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