dimanche 29 juillet 2018

32) Le dernier général des tradis 6

     Nous voici arrivés à la conclusion : Que faire ? Est-ce vraiment une conclusion sur ce sujet ? Je n’en sais rien ! On verra bien.

     Que faire ? Et j’ajoutais : que faire si on est tradi ? Je vais reformuler ma question en la mettant plus générale : Que faire ? tout court.

     Ce que je vais vous dire, du coup ce ne sont pas des pistes mais une réalité que l’on doit considérer comme telle sous risque évident de perdre son âme. Oui oui, je dis bien : de perdre son âme.

     Comme vous le savez, du moins je le suppose puisqu’aujourd’hui on n’est sûr de rien, comme vous le savez donc, hors de l’Église point de salut, mais dans le sens où l’entend l’Église, car beaucoup l’entendent dans leur propre sens qui est soit restrictif soit tellement élastique que cette maxime n’a plus aucun sens.

     Comme vous le savez encore, pour la conciliaire, tout le monde est sauvé d’office, dixit François ? Non pas ! Mais saint Jean-Paul II dans sa première encyclique qui s’appuie là-dessus, comme pour le reste d’ailleurs, sur Vatican II. Je vous ferais remarquer que ce seul critère de sa part met en échec sa sainteté et sa papauté, met en échec en même temps Vatican II qui est sa référence, Gaudium et Spes en l’occurrence à ce propos. Mais qui a compris cela ? Seulement mon chat !

     La Frat qui est composée d’hommes très intelligents et très savants comme tout le monde le sait, doit savoir ce truc. Malgré cela, et c’était en 1979, elle a continué bon pied bon œil à reconnaître le damné Jean-Paul II comme Pape et elle a même exigé des séminaristes un serment dans ce sens. Il en est ainsi jusqu’à aujourd’hui, sauf que le Jean-Paul a été remplacé par Benoît puis par François.

     La résistance, c’est-à-dire ceux qui ont été expulsés de la Frat, reconnaît elle aussi cette réalité ; elle ne se distingue de sa mère que par le fait que celle-ci veut rentrer dans le giron et non point elle : c’est la seule différence, mais autrement, c’est tout pareil. Et donc la question revient, lancinante : Que faire ? Voici donc :

     1- Si tu es conciliaire, quitte immédiatement cette secte, car c’est la Grande Prostituée de Babylone, et si tu y restes, tu périras infailliblement avec elle. Je parle ici aussi bien aux conciliaires durs de durs qu’aux ralliés : quittez cette Sodome, sinon vous éprouverez le sort de Gomorrhe !

     2- Si tu es lefebvriste, soit accordiste, soit neutre, soit résistant, quitte cette société fondée sur le sable conciliaire : si tu ne le fais pas, tu périras immanquablement, englouti dans ce sable mouvant, et ce ne sont pas tes sacrements illicites qui te sauveront, mais bien plutôt, ils te perdront.

     3- Si tu es sédévac, semper idem, materialiter, formaliter, ou toute autre chapelle autonome, se disant non-una-cum, éloigne-t’en rapidement avant que tu ne sois écrasée sous leurs décombres. Ces sociétés schismatiques ne te sauveront pas.

     4- La solution, la voici : reste catholique ; garde la doctrine ; ne t’en va pas à droite ou à gauche sous prétexte de recevoir des sacrements qui sont pour le moins illicites ou pour plusieurs invalides. N’aie crainte : l’Église reste l’Église et si tu y demeures, tu ne t’égareras point. Je t’expliquerai ceci dans ma prochaine intervention (qui ne sera point télévisée ! lol).

GC-l’AV

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