dimanche 22 juillet 2018

29) Le dernier général des tradis 3

     Pour une fois, je ne me suis pas trompé, car n’étant pas infaillible, je me trompe souvent, ce qui va de soi, et je pense que vous êtes tous d’accord là-dessus.

     Quelqu’un m’écrivait il y a deux jours qu’un certain était parti par la fenêtre et revenait par la cheminée, à ce quoi je lui ai répondu que je n’étais pas au courant de la chose, et n’ayant point reçu confirmation du dit-correspondant, j’ai pensé qu’il blaguait ou que c’était un tour d’esprit. Mais le lendemain, autrement dit hier, j’apprenais le truc, et je me suis dit : « Tiens, je croyais que tu étais un âne, mais finalement, pas si bête que ça ! » Je me parlais à moi-même. Mais venons-en au fait.

     Il est évident maintenant que l’affaire Pagliarani est une affaire montée de toute pièce, tant et si bien que beaucoup en ont parlé, et à cause de quoi ?

     Comme par hasard, la Frat se calque sur une autre Frat Ecclesia Dei que tout le monde connaît et qui effectivement a en plus du supérieur et des deux assistants, deux conseillers généraux comme on a pu le voir ce mois-ci puisqu’elle aussi a procédé à de nouvelles élections. Or, cette Frat ralliée se soumet comme il se doit aux prescriptions conciliaires ; et voilà que la vieille Frat se modèle sur la nouvelle pour bien faire voir... vous avez tous compris.

     Et quels sont ces conseillers généraux que cette vieille Frat a élus ? Ni plus ni moins que leurs deux anciens supérieurs ! Voilà un coup de maître, et comme dirait le titre d’un certain livre, un coup de maître de Satan !

     J’ai dit précédemment, mais je ne sais plus où, que tous ceux qui mettaient Pagliarani à droite étaient à côté de la plaque. Eh bien, avec l’élection des deux sieurs Fellay-Schmidberger cela est confirmé. Le vernis a sauté. Mais on entretient le mythe à droite, style de la dernière déclaration du chapitre, déclaration hors du temps, mais qui va rassurer tous les tradis bon chic bon genre. Et tchou-tchou le p’tit train : nous roulons dans la campagne en admirant la pachamama de Bergoglio en frappant du pied sur la terre et en prononçant des paroles magiques inintelligibles comme cela s’est passé au Vatican au début de ce mois.

     Une question reste : comment maintenant cela va-t-il se passer pour mettre sur le même rail l’Antéchrist et ses admirateurs tradis qui seront bientôt ses adorateurs ? Je pensais vous le dire aujourd’hui, mais je vous le dirai la prochaine fois à cause de cette interférence de ces deux bolides interférentiels qui ont coupé mon fil mais qui l’ont mis en pleine lumière ; simplement, ils m’ont retardé dans ma feuille de route... Cela n’est pas grave : ce n’est que partie remise.

     À bientôt les copains !

GC-l’AV

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire