dimanche 15 juillet 2018

27) Le dernier général des tradis 1

     Il arrive parfois qu’on pense écrire une chose et qu’un événement vienne la contrarier. C’est ce qui arrive pour cet article. Je pensais réflexionner sur les 42 mois de la civilisation de l’amour, mais un événement m’oblige à remettre à plus tard cette réflexion, et cet événement que je traiterai en plusieurs fois à cause de son importance et de sa complexité, est le coup d’état du 11 juillet. Je l’appelle coup d’état parce que tout le monde pensait que... et je dis bien tout le monde, sauf les intéressés. Venons-en au fait.

     Comme tout le monde le sait bien maintenant, la Frat a un nouveau général, le dernier. Pourquoi le dernier ? Parce que la Frat est désormais vaincue, et d’une façon irréversible ; mais elle est vaincue déjà depuis le début, puisqu’institution conciliaire, et donc hérétique, et de plus schismatique puisqu’excommuniée d’office comme indiqué par Pie XII, et cela depuis 1988.

     Il me faudra bien des articles pour exposer ma pensée, et comme j’écris comme cela me vient et sans ordre, ne sachant par quel bout commencer, il va de soi que cela sera très disparate, n’en déplaise aux puristes qui aiment les articles bien fichus et bien stylés, mais cela n’est pas mon truc puisque je n’y connais rien en cette matière. Donc, commençons.

     Le 11 juillet 2018 se réunit le chapitre de la Frat, chapitre exclusivement humain puisque le Saint-Esprit ne peut éclairer des schismatiques. Tout le monde s’attendait que Fellay soit réélu, et son interview du 28 juin le laissait encore plus pressentir. Or ce ne fut pas le cas. En moins de temps qu’il faut pour le dire, comme par hasard les deux tiers des capitulants élisent Pagliarani : premier fait curieux. Dans la foulée, ils élisent les deux assistants, contrairement au premier communiqué qui annonçait cette élection pour le lendemain. Toujours dans la foulée et le même jour, Pagliarani sort sa vidéo on ne peut plus iréniste. Que de précipitations qui ne sied point dans un vrai chapitre catholique ! Voilà la première anomalie qui en dit long sur la suite, car si Pagliarani mène les affaires avec une telle vitesse et légèreté, cela signifie que le temps lui est compté, exactement comme Bergoglio sait aussi que le temps lui est compté.

     Je vous laisse sur cette première réflexion très importante si tant est que vous savez encore réfléchir et que vous ne soyez pas au niveau de France-Croatie de cet après-midi, et la suite sera pour la prochaine fois : je vous avertis d’avance, cela risque d’être long ! Donc, mes 1260 jours de l’Antéchrist sont ajournés pour un bon moment, qu’on se le dise !

GC-l’AV

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