L’Antéchrist
que tout le monde croit être uniquement politique, ne le sera
point ; l’Antéchrist sera d’abord spirituel, et à partir
de là, il empiétera de plus en plus sur le politique jusqu’à
finalement le dominer. C’est ce que nous voyons dans Bergoglio.
Cela signifie-t-il que ce dernier est l’Antéchrist ? Possible mais
non certain, car le dit François lance des processus comme il le dit
lui-même à outrance. Mais Vatican II a lancé lui aussi ses
processus, quoique sans le dire : Bergoglio en récolte le fruit
à partir duquel il lance les siens.
Un
exemple ! Les deux synodes sur la famille ne sont que
l’application en morale du "subsistit in" de Lumen
gentium, et ce n’est pas de mon invention puisque Kasper
lui-même l’a avoué ; or ce Kasper est le théologien « à
genoux » de Bergoglio, comme ce dernier l’a désigné.
Ce
n’est là qu’un exemple ; mais si l’on creuse, les
exemples sont légion. D’ailleurs, François lui-même a dit en
2013 que Vatican II n’avait été appliqué jusqu’ici qu’à la
hauteur de 5% et que lui, Bergoglio, comptait bien l’appliquer à
100%.
D’autre
part, ce même papeFrançois, se définissant lui-même tout
récemment (1er août 2018) comme un crapaud, ce Crapaud donc a
déclaré encore en 2013 que son objectif était d’éradiquer aussi
bien le vetus que le novus ordo, autrement dit la messe.
Ne
reconnaissez-vous pas dans tout ce que je viens de dire la patte de
l’Antéchrist ? Vous me direz : « Il nous faut des
miracles ! » Eh bien, vous les aurez et en tels nombres
que vous en serez saturés. Mais auparavant, il faut le miracle des
miracles par lequel les Juifs seront subjugués jusqu’à le prendre
pour leur messie, à savoir une fausse mort et une fausse
résurrection, ce que j’ai appelé le saut de qualité selon
l’expression-même de Kasper. Et c’est par ce saut de qualité,
et par cela seul, que nous saurons si Bergoglio est oui ou non
l’Antéchrist, d’où le fait que celui-ci :
1. a essayé à la Pentecôte 2013 de faire un miracle qui a complètement foiré ;
2. a déclaré que sa plus grande joie serait qu’il se fasse assassiner.
Qu’espère
donc François ? Comme ses cinq prédécesseurs, être
l’Antéchrist ! Mais comme les cinq susdits, il n’en sait
rien et n’en est pas sûr.
Eh
bien, je vous le dis hardiment : si François n’est pas
l’Antéchrist, à coup sûr ce sera le prochain. Mais peu importe
puisque nous y sommes. Que l’Antéchrist soit Bergoglio ou son
successeur, cela ne change rien car l’époque est là et tous les
signes sont là. Nous attendons désormais le signe des signes,
savoir le saut de qualité.
GC-l’AV
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