Combien d’entre
vous croient à cette prédiction de Notre-Dame du Rosaire de
Fatima ? Personne !
Et je pourrais
finir mon article ici : personne ne croit plus à Fatima.
On croit en
Medjugorje et en toute espèce d’autres apparitions plus farfelues
les unes que les autres et qui racontent absolument n’importe quoi,
mais on ne croit plus à Fatima.
Les oreilles de
notre génération croient en n’importe quoi : c’est ce que
saint Paul a dit qu’il arriverait au temps de l’Antéchrist.
Prenons l’exemple
des mariages ; certains croient ceci, certains croient cela, et
c’est toujours à géométrie variable, et c’est selon, car il
n’y a plus de critères. Ceux-ci ayant disparu, chacun croit ce
qu’il veut et agit comme il veut, en somme, la doctrine de
l’Antéchrist.
Tous
les fondements ayant disparu, sur quoi se fonder ? Sur la
Doctrine Catholique. Mais personne
n’en veut plus, et chacun se fabrique son dogme, sa morale et sa
liturgie : autant d’individus, autant de religions.
Quand la Sainte
Vierge dit à Fatima qu’elle vaincra, elle ne ment pas. Elle
vaincra effectivement tout ce que je viens de dénoncer plus haut, et
que fera-t-elle ? Elle enverra les deux Témoins, Hénoch et
Élie. Et que feront-ils, ces deux Témoins ? Ils prêcheront la
Doctrine catholique. On me dira : les tradis la prêche aussi !
Je réponds : Non ! Ils prêchent leurs chapelles qui n’ont
rien à voir avec l’Église catholique. L’exemple des mariages
est très parlant à cet égard.
Quelqu’un se
marie chez les conciliaires. Quelques années plus tard ils
découvrent la Frat et émigrent dans ses chapelles. On sait chez les
tradis qu’ils sont mariés à la conciliaire, mais cela ne fera
aucun problème : leur mariage est valide. Quelques années plus
tard, les deux époux ne s’entendant plus veulent divorcer ;
cela est d’autant plus facile qu’un des deux à trouver un
nouveau partenaire. Évidemment, gros problème à la maison !
Finalement, ils décident de se séparer, et le mari présente sa
nouvelle femme au prêtre tradi qui lui dit sans désemparer qu’il
peut les marier étant donné que son mariage précédent ayant été
fait à la conciliaire est de ce fait invalide. Eh oui ! pour la
circonstance, comme par hasard le prêtre se rappelle du droit
canonique. L’exemple que je viens de dire peut être retourné à
l’envers, car la réaction sera la même.
Dites-moi, donc :
où est l’Église catholique là-dedans ? Est-elle chez les
conciliaires ou chez les tradis ? Et moi, je vous réponds
hardiment : elle n’est ni chez les conciliaires qui sont des
hérétiques usurpateurs, apostats et traîtres de surcroît, ni chez
les tradis, qu’ils soient lefebvristes ou sédévacs, mais qui sont
tous schismatiques, du fait d’avoir formé les uns et les autres
des lignées parallèles.
Croyez-vous que
tout ce beau monde va sauver l’Église comme ils le prétendent
tous ? Eh bien non ! La conciliaire aussi bien que les
tradis, toutes tendances confondues, périront. Et qui leur écrasera
la tête ? Notre-Dame du Rosaire de Fatima.
Mais ce sera à la
fin, autrement dit à la fin de la grande Apostasie inaugurée par
Vatican II, et cette fin est l’Antéchrist. Nous y sommes, mais
personne, je dis bien personne, et je pèse mes mots, personne ne
veut l’admettre. Eh bien, Notre-Dame de Fatima a donné un signe :
je vous le dirai la prochaine fois.
GC-l’AV
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