Si tous les
catholiques étaient persuadés de la victoire de l’Église, savoir
de la sainte Église catholique apostolique et romaine, une et
indéfectible, ils en agiraient bien autrement. Mais voilà, la foi a
quasiment disparu ; la charité s’est muée en philanthropie
maçonnique. On comprend dès ce moment qu’ils n’ont plus aucune
espérance. Ces trois vertus théologales, foi, espérance, charité,
ayant disparu, tout est pratiquement anéanti. Comment dès lors
peuvent-ils croire que l’Église sera victorieuse ? C’est
carrément impossible. Pour bien vous expliquer mon propos, je vais
prendre un seul exemple qui touche tout le monde et qui fera voir
dans quel marasme nous pataugeons, c’est l’exemple des mariages.
C’est une chose
terrible de voir que la base-même de l’humanité est démolie par
un soi-disant pape que tout le monde prend pour vrai Pontife. Ce
socle est la famille. Il vient de l’anéantir ex-cathedra (AAS), et
personne ne s’est levé.
Parallèlement,
Vatican II mit par-terre toute la doctrine catholique, et personne ne
s’est levé.
La conséquence est
terrible, et sur tout les plans. Mais prenons celui qui est le plus
commun, savoir le mariage. Tout le monde aujourd’hui croit s’être
marié validement, qu’il l’ait été dans la conciliaire, chez
les lefebvristes ou chez les sédévacs. Prenez une famille où ces
trois composantes coexistent, personne n’y trouvera rien à redire
et tout le monde s’entendra parfaitement bien, se croyant tous
mariés. Ceci n’est pas une fiction puisque les cas sont
innombrables, tous ceux qui me lisent pouvant en témoigner et
moi-même j’en témoigne le premier. En effet, dans ma
belle-famille lefebvriste, plusieurs se sont mariés dans la
conciliaire et d’autres dans leurs chapelles. Les uns et les autres
s’entendent parfaitement bien, se considérant tous mariés. Et
quand ils vont à Fontgombault, abbaye tradi-conciliaire en rite
extraordinaire, Pateau, l’abbé actuel les reçoit comme ils sont,
quoiqu’il sache bien, puisqu’il l’a affirmé devant moi et
nombre de témoins en 2006, quoiqu’il sache bien, d’après sa
théorie conciliaire, que ceux qui se sont mariés chez les
lefebvristes ne sont pas mariés. Allons plus avant. Tout ce beau
monde qui affectionne cette abbaye, tout ce beau monde donc, allant
communier, croyez-vous qu’on va refuser la communion à certain
d’entre eux parce qu’ils se sont mariés chez les lefebvristes,
et donc concubinaires d’après leur père abbé ? Nenni.
Vous comprendrez
avec tout cela que les esprits sont dans le brouillard le plus
complet et qu’ils n’ont plus d’espérance. Comment peuvent-ils
concevoir que l’Église puisse être victorieuse, eux qui ne savent
plus, comme dit saint Paul, discerner le Corps du Seigneur ?
Et pourtant,
l’Église sera victorieuse : Notre-Dame du Rosaire de Fatima
nous l’a promis.
À plus !
GC-l’AV
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