Pour avoir une
vision claire de la situation actuelle, il faut commencer par le
commencement, savoir : constater ! En effet, quand il y a
un accident, quel qu’il soit, on commence d’abord par faire le
constat. Si le constat est bien fait, on peut appliquer un remède
qui sera dès lors efficace. Si le constat est mal fait, le remède
sera à côté de la plaque. Si l’on ne fait pas de constat, on
n’applique aucun remède bien entendu.
Au siècle dernier,
il y eut un accident majeur, savoir, Vatican II. On n’a pas voulu
faire de constat et on est parti sur les chapeaux de roues :
tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, c’est le
printemps de l’Église, la nouvelle Pentecôte, la civilisation de
l’amour, bref, le nouveau paradis terrestre... La réalité
arrive : mai 68, la révolution sexuelle, la nouvelle liturgie,
la soutane aux orties, etc, etc... bref, tout le contraire de ce
qu’on prévoyait qui était un miroir aux alouettes. On commence à
constater, mais le constat est mal fait, car on se réfugie dans ceci
ou cela qui paraît garder la tradition.
Nous voici 50 ans
après l’évènement. En 2013 apparaît un bonhomme qui commence à
tout casser, comme dans les années 70. On commence à prendre
conscience que cela devient très sérieux, et on se dit que c’est
la faute uniquement à ce Bergoglio qui arrive comme des cheveux sur
la soupe.
Des cheveux sur la
soupe ? Allons donc ! Supposez ce François arriver juste
après Pie XII ! Immédiatement les cardinaux en grand nombre se
réunissent pour élire un nouveau Pape, constatant que le François
est un hérétique pertinace et que par conséquent il ne peut plus
être Pape, et dès lors il faut le remplacer.
Les modernistes
sont plus malins que ça. Bergoglio est arrivé parce qu’il y a eu
Vatican II. Si Vatican II n’avait pas eu lieu, ce monsieur aurait
été soit boucher comme il a dit qu’il aurait voulu être, soit
videur de boîte comme il a été pendant un temps. Donc, François a
pu venir grâce à Vatican II et à tous ses prédécesseurs, de Jean
XXIII à Benoît XVI.
On constate donc
que cet Antichrist casse tout, mais on constate mal parce qu’on ne
veut pas remonter à la source qui est Vatican II. En conséquence,
comme je le disais hier, au lieu d’avoir une vision claire, on nage
en eaux troubles. D’ailleurs, disons-le carrément, ça vous
arrange, pas vrai, les copains ? Et les copines aussi !
La vision claire
est donc celle-ci : d’abord constater que de Jean XXIII à
François c’est tout un. Tant qu’on ne voudra pas sortir du
faux-constat actuel, impossible de remettre la bagnole sur ses roues.
Or si j’en juge par tout ce que je vois et entends, personne ou
presque n’a envie de faire le vrai constat à cause des
conséquences que cela impliquerait. Qui le fera donc, ce constat ?
Je vais te le dire : les deux Témoins ; or qui dit les
deux Témoins dit aussi qu’il y a l’Antéchrist, car tout cela
est inséparable.
En espérant que je
vous ai bien amusés, je vous donne rendez-vous au prochain numéro.
GC-l’AV
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