lundi 21 mai 2018

10) Constat

     Pour avoir une vision claire de la situation actuelle, il faut commencer par le commencement, savoir : constater ! En effet, quand il y a un accident, quel qu’il soit, on commence d’abord par faire le constat. Si le constat est bien fait, on peut appliquer un remède qui sera dès lors efficace. Si le constat est mal fait, le remède sera à côté de la plaque. Si l’on ne fait pas de constat, on n’applique aucun remède bien entendu.

     Au siècle dernier, il y eut un accident majeur, savoir, Vatican II. On n’a pas voulu faire de constat et on est parti sur les chapeaux de roues : tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, c’est le printemps de l’Église, la nouvelle Pentecôte, la civilisation de l’amour, bref, le nouveau paradis terrestre... La réalité arrive : mai 68, la révolution sexuelle, la nouvelle liturgie, la soutane aux orties, etc, etc... bref, tout le contraire de ce qu’on prévoyait qui était un miroir aux alouettes. On commence à constater, mais le constat est mal fait, car on se réfugie dans ceci ou cela qui paraît garder la tradition.

     Nous voici 50 ans après l’évènement. En 2013 apparaît un bonhomme qui commence à tout casser, comme dans les années 70. On commence à prendre conscience que cela devient très sérieux, et on se dit que c’est la faute uniquement à ce Bergoglio qui arrive comme des cheveux sur la soupe.

     Des cheveux sur la soupe ? Allons donc ! Supposez ce François arriver juste après Pie XII ! Immédiatement les cardinaux en grand nombre se réunissent pour élire un nouveau Pape, constatant que le François est un hérétique pertinace et que par conséquent il ne peut plus être Pape, et dès lors il faut le remplacer.

     Les modernistes sont plus malins que ça. Bergoglio est arrivé parce qu’il y a eu Vatican II. Si Vatican II n’avait pas eu lieu, ce monsieur aurait été soit boucher comme il a dit qu’il aurait voulu être, soit videur de boîte comme il a été pendant un temps. Donc, François a pu venir grâce à Vatican II et à tous ses prédécesseurs, de Jean XXIII à Benoît XVI.

     On constate donc que cet Antichrist casse tout, mais on constate mal parce qu’on ne veut pas remonter à la source qui est Vatican II. En conséquence, comme je le disais hier, au lieu d’avoir une vision claire, on nage en eaux troubles. D’ailleurs, disons-le carrément, ça vous arrange, pas vrai, les copains ? Et les copines aussi !

     La vision claire est donc celle-ci : d’abord constater que de Jean XXIII à François c’est tout un. Tant qu’on ne voudra pas sortir du faux-constat actuel, impossible de remettre la bagnole sur ses roues. Or si j’en juge par tout ce que je vois et entends, personne ou presque n’a envie de faire le vrai constat à cause des conséquences que cela impliquerait. Qui le fera donc, ce constat ? Je vais te le dire : les deux Témoins ; or qui dit les deux Témoins dit aussi qu’il y a l’Antéchrist, car tout cela est inséparable.

     En espérant que je vous ai bien amusés, je vous donne rendez-vous au prochain numéro.

GC-l’AV

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire